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IMEC /institut mémoires de l'édition contemporaine

La vocation de l'Imec est d'être une instance de médiation entre les déposants, les ayants droit et les chercheurs ; assurer, à partir de ce patrimoine privé, une mission publique d'intérêt scientifique.
La bibliothèque
Elle est constituée de trois grands ensembles documentaires : d'une part les fonds d'archives déposés à l'Institut, accessibles uniquement sur autorisation ; d'autre part, les bibliothèques d'études sur chacun des fonds d'archives déposés à l'Imec (publications de l'auteur, monographies, collections de revues, documentations); enfin les fonds de référence qui offrent au lecteur les outils de recherches indispensables sur les domaines de compétence de l'Imec : histoire du livre, histoire de l'édition, bibliographies.
La bibliothèque de l'Imec est accessible à toute personne justifiant de travaux approfondis : travaux universitaires, projets éditoriaux ou muséographiques, biographies, réalisation de documents audiovisuels...
L'Imec à Ardenne
Depuis 1996, l'Imec développe ses activités en Normandie dans une abbaye du XIIe siècle, l'abbaye d'Ardenne, édifiée sur la commune de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, en bordure de Caen. Ardenne est désormais le premier lieu d'exercice de ses missions : l'ensemble des collections y est traité, classé, inventorié sur place, colloques et journées d'étude s'y déroulent régulièrement et un programme d'expositions et de rencontres associe un très large partenariat régional
L'ouverture de la bibliothèque de l'abbaye d'Ardenne en octobre 2004 permettra non seulement la consultation des collections d'archives et d'imprimés mais autorisera également un libre accès à plus de 80 000 ouvrages. Les chercheurs et déposants pourront consulter manuscrits, livres et revues selon un protocole simplifié par la base informatique et le regroupement des archives dans un lieu unique, sur le site de l'abbaye d'Ardenne.
Le fonds d’archives
Le fonds d’archives rassemble les carnets, notes et dossiers de travail du chorégraphe, des archives administratives et techniques, de la correspondance, des dossiers de presse, des archives iconographiques et audiovisuelles. Tous ces documents représentent des sources de mémoire et sont précieux pour mener à bien les projets de transmission et de sensibilisation à l’œuvre du chorégraphe disparu en 1992. Ils ont été confiés en 1997 à l’IMEC. Depuis, de nouvelles archives se sont constituées qui retracent les opérations initiées par les Carnets Bagouet ou les réalisations commandées par d’autres compagnies ou écoles de danse. De nouvelles sources ont ainsi été créées et viennent enrichir le dépôt initial : documentation sur les reprises des pièces, dossiers de presse (sur les festivals, les films, les écoles, les compagnies), actes de colloques, articles sur la transmission de la danse, travaux universitaires sur Dominique Bagouet ou les Carnets Bagouet, transcriptions de débats et rencontres publiques organisés à propos du travail de l’association.
Consulter le plan de classement du fonds : https://portail-collections.imec-archives.com/ark:/29414/a011542300045bw9raJ


studio la nef / la coop des arts

Depuis 2019, les carnets bagouet sont sociétaires en tant que partenaires professionnels de la « SCIC Studio La Nef – La Coop des Arts ». L’association y a désormais installé son siège social. Implanté au cœur du quartier Méditerranée, le Studio La Nef accueille depuis plusieurs années les amoureux de la danse, amateurs petits et grands, aventuriers éclairés du geste et de la relation telle que l’art chorégraphique a su le dessiner : relation à soi et aux autres, au temps et à l’espace, dans une dimension à la fois individuelle et collective.
La « Coopérative Régionale des Arts du Mouvement, de la Musique et de la Voix » est une entreprise collective, elle développe les enseignes Studio La Nef et La Coop des Arts. Elle a pour objectif le développement d’activités culturelles proposées au Studio La Nef, 15 bis rue Lamartine à Montpellier. Elle intègre et élargit le projet initial d’un collectif d’associations au sein d’une société coopérative respectueuse de son éthique et économiquement viable. La coopérative cultive un rapport actif et sensible au monde dans lequel chacun est acteur ou créateur en lien avec les autres en proposant des activités artistiques qui entrecroisent l’apprentissage technique et la culture de l’imagination créatrice. La coopérative permet de développer des outils concrets pour agir sur la santé et le bien-être : les enseignements dispensés au moyen d’une pédagogie attentive, visent à rendre les personnes actrices du maintien et du développement de leur bien-être. Les artistes et pédagogues favorisent les liens de confiance et d’empathie nécessaires à l’apprentissage et à la créativité. La coopérative assure aux structures artistiques un accompagnement dans le développement de leur activité sur le plan artistique, en leur donnant la possibilité de renforcer et d’élargir leurs compétences ; sur le plan entrepreneurial, en leur apportant formation et accompagnement à la gestion, au financement et à la communication.
https://studiolanef.com


 
FANA / Danse & Arts vivants

En un modèle innovant, la plateforme FANA Danse & Arts vivants s'avance dans le champ des patrimoines numérisés audiovisuels liés aux arts vivants comme une ressource en ligne sans équivalent permettant de consulter des fonds d'archives audiovisuelles exhaustivement constitués autour d'un artiste, chorégraphe, metteur en scène, performeur ou d'une compagnie contemporaine.
Dans un contexte où les nombreuses « traces » audiovisuelles sont rarement constituées en « archives » dans la triple dimension de conservation, de structuration et de diffusion et où les vidéos accessibles sur le web, le plus souvent en extraits, y sont bien rarement décrites, FANA offre une plateforme de consultation en ligne de nombreux documents audiovisuels assortis de fiches descriptives très détaillées en même temps qu’un modèle innovant de structuration, d’indexation et d’exploration des données. Avec plus de 680 vidéos ou enregistrements sonores soit 454 heures accessibles sur simple demande, 1496 fiches détaillées, 233 œuvres de référence, plus de 225 auteurs et 3498 personnes impliquées et des outils pour explorer les documents, la plateforme présente actuellement en ligne quatre fonds liés à des chorégraphes majeurs des scènes des 20e et 21e siècles : Dominique Bagouet et Carnets Bagouet ; Ingeborg Liptay ; Olivia Grandville ; Mark Tompkins.
A l'initiative et sous la direction d'Aurore Després, maître de conférences en esthétique de la danse à l‘Université de Franche-Comté, développé par Sébastien Jacquot, ingénieur d'études programmeur, avec la collaboration documentaire d’Anne Abeille, chargée des archives des Carnets Bagouet. FANA est une ressource numérique en ligne créée, au sein de FANUM et du laboratoire ELLIADD de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté en collaboration avec la MSHE Ledoux. Le cadre d'élaboration et de structuration archivistique de FANA Danse & Arts Vivants a fait l'objet de recherches et de conceptualisations spécifiques et s'appréhende dans le contexte général du déploiement de la recherche en danse.
https://fanum.univ-fcomte.fr/fana/?f=1&pf=0


- - maison de la danse /lyon

- - La collaboration entre Dominique Bagouet, sa compagnie et la Maison de la Danse ne date pas d’aujourd’hui.
Elle fut riche en événements dont le premier fut la soirée donnée pour la préfiguration de la Maison à la Croix Rousse en janvier 1980, pour laquelle Dominique dansa une danse blanche avec Eliane, accompagné d’Eliane Lencot à l’accordéon. Puis ce fut insaisies en 1983, la création d’assaï en 1986, commande de Guy Darmet pour la Biennale de Danse, inspirée de l’expressionnisme allemand, les petites pièces de berlin au TNP de Villeurbanne en 1988, dans sa nouvelle version où Dominique dansait des intermèdes en solo, et enfin les représentations de necesito et so schnell en 1992 et 1993 qui marquèrent les derniers instants de la compagnie bagouet. Sans oublier l’invitation de Bernard Glandier pour son spectacle pour enfants le roi des bons qu’il créa pour la compagnie.
Dominique Bagouet disparu, ses danseurs n’ont pas désiré continuer la vie de compagnie de répertoire sans sa présence. Assez vite, il a fallu se rendre à l’évidence qu’il fallait quitter les lieux et laisser le centre chorégraphique de Montpellier à un autre créateur. Cependant l’envie était grande de continuer à faire connaître cette danse, ces danses, mais comment ?
Avec l’appui de Liliane Martinez et de toute l’équipe de la compagnie, les danseurs et quelques collaborateurs du chorégraphe créèrent les carnets bagouet en avril 1993, avec l’accord de sa famille et sous la présidence de Philippe Cohen. Les premiers projets se réalisèrent : le tournage de necesito et so schnell tout d’abord, la reprise du saut de l’ange par le Ballet Atlantique Régine Chopinot, et l’enseignement d’un extrait des petites pièces de berlin aux étudiants du CNSMD de Paris. Les premières missions de l’association étaient déjà à l’œuvre avant même la clôture de la compagnie, mais la question urgente était : que faire de tous les décors, costumes, maquettes, documents techniques, photos, vidéos et archives de douze ans d’activités du Centre Chorégraphique National et de la compagnie bagouet ? Sachant que chaque élément était quasi indispensable en vue des reprises annoncées et futures, il était difficile d’imaginer que tout cela disparaîtrait en même temps que le nom de la compagnie bagouet.
Alors Guy Darmet proposa d’accueillir ce patrimoine (pas moins de 4 semi-remorques) à la Maison de la Danse, à Lyon. On trouva un local pour les décors, un autre pour les costumes, un autre encore pour les vidéos, et enfin, il mit à disposition un bureau pour le travail administratif qui commençait.
L’accueil se poursuit généreusement ensuite avec la reprise d’assaï en 1995, production propre des carnets bagouet dont la Maison de la Danse fut un des principaux co-producteurs, et se renouvela à nouveau pour la recréation dans ses murs de meublé sommairement en 2000. Sylvie Giron donne une danse blanche avec éliane pour « la nuit des 20 ans » de la Maison, accompagnée d'Eliane Lencot. Christian Bourigault vint présenter f.et stein, réinterprétation en 2001. La collaboration avec la maison de la danse prend fin en 2020 lors du changement de siège social des carnets bagouet.

 
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