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 snark /1976

(pas de note d’intention du chorégraphe)

« Duo au sortir de la douche. Etre regardé, regardés...sight ! Touchés, tous les deux mais du mal à se toucher.
Le quotidien. Sortir de la danse qui s'affirme comme une supériorité. « Des hommes et des femmes qui dansent », disait Dominique. Avec snark, il choisit pour dire cela de prendre un couple ordinaire, dans une situation ordinaire, banale, quotidienne, prosaïque. Il choisit d'évoquer cette situation par le décor, par le costume, par l'accessoire (la serviette). Le mouvement, lui, n'est pas descriptif, il est plutôt une gestuelle insoupçonnée, soigneusement retranscrite et travaillée.
Snark se présente comme une histoire dansée, jouée, dont le jeu n'est pas autrement explicite que gestuellement. Le mouvement se développe en se compliquant, en se modulant - les différentes façons de bouger ou de toucher le corps du partenaire, quelquefois sans le regarder, comme par inadvertance. Les modulations d'une maladresse savante à la Buster Keaton. Savante parce que précise jusque dans ses hésitations ou ses ratages.
Le sujet est dans le mouvement plus que dans ce qu'il raconte ou dans ce que la situation pourrait raconter. Nous sommes la génération « Pilote - la Rubrique à Brac - Gottlieb - F'Murr ». L'humour de la répétition cache un doute sur la capacité ou même l'intérêt de raconter autre chose que celui qui raconte. Inventer une nouvelle manière de raconter est dans ce temps-là une nécessité presque vitale. Raconter est un désir, on ne se pose pas la question de savoir si c'est possible ou pas... »

jean rochereau, janvier 2002

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